SURNATURAL WORLD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Ma plume n'est que l'extension de mon coeur.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 Chapitre un.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lewinsky
Lewinsky


Fondatrice de rêves


Messages : 30
Date d'inscription : 05/05/2013

Chapitre un. Empty
MessageSujet: Chapitre un.   Chapitre un. EmptySam 11 Mai - 16:03


Maudit corset et conseillers hypocrites.
Mes talons claquaient sur le marbre du couloir qui menait à la Salle du Conseil. J'essayais d'économiser mon souffle, le corset qui enserrait ma taille, ne me laissait pas respirer à satiété. Je faisais de petits pas en espérant que ça m'aiderait. J'avais un voile noir qui couvrait mon visage. Le voile des veuves. Heureusement, je connaissais le manoir par coeur, sinon, je n'aurais jamais sût où je me trouvais. Je m'arrêtais devant une entrée à doubles portes. J'allais enfin y entrer en tant que femme vampire libre et indépendante. Je n'étais plus sous la tutelle de mon mari. C'était moi et rien que moi. Je parlerais en mon propre nom. Anastasia Tudor. Je tapais trois fois de ma main gantée de noir jusqu'au coude. Sans un bruit, les portes s'ouvrirent laissant apparaître la reine veuve que j'étais. Tous les dix conseillers de mon défunt mari se levèrent comme un seul homme. Je fis un pas dans la salle. Je sentais leurs regards sur moi. Des relents de leur respect hypocrite vinrent flotter à mes narines. Je me retins de grimacer. Je leur fis un signe de tête. Ils levèrent leurs poings droits et se tapèrent la poitrine du côté du coeur. Marque de soumissions envers le roi, ou en l’occurrence, la reine. Lentement, je marchais dans le fond de la salle. Au bout de la longue table où se trouvait, le siège royal. Avec élégance, j'y pris place, les conseillers suivirent mon exemple. Une totale jouissance coulait dans mes veines tel un poison enivrant mes sens. Si ce maudit corset ne m'étranglait pas, j'aurais pu avoir cette longue inspiration, signe de triomphe. Toujours avec des gestes lents, je levais mon voile et je pus enfin tous les voir. Ils affichaient tous un air de compassion sur leur visage. Les plus proches de mon défunt mari, me souriaient. Mais je voyais dans leurs yeux l'avidité du pouvoir, l'envie bestiale de sexe débridée. Reine ou pas, dans le monde des vampires, une femme n'était rien de plus qu'un objet sexuel qui ne devait son existence qu'à la bonté du père. Quand elle se mariait, elle devenait un accessoire permettant d'exhiber sa fortune et son pouvoir. Ces hommes sous-estimaient les femmes... Ils les asservissaient, les violentaient, les violaient, les tuaient en tout impunité. Mon père et mon mari m'avaient sous-estimaient. Ils n'étaient plus de ce monde, à présent. J'étais devenue reine. Mais le loi exigeait que je me remarie. Les vampires ne pouvaient être gouverné que par l'intelligence d'un homme, un vampire de sang pur. Qu'importe que la femme de ce vampire soit plus intelligente que lui, plus dangereuse que lui. Elle n'avait pas son mot à dire.
Les conseillers le savaient bien. Voilà pourquoi leur faim se faisait plus obsédante chaque jour qu'ils revenaient me demander si j'avais fais mon choix.
Et c'était avec un plaisir sadique que je leur répondis :

« Mes chers conseillers, amis fidèles et dévoués... Je sais pourquoi vous avez voulu tenir cette réunion. Mais hélas, je n'ai toujours pas fais mon choix. »

Je vis leur faim se transformer en une colère, voire une haine mortelle. Je me fis violence pour ne pas sourire. Je devais garder un visage triste. S'ils avaient pût hurler, ils l'auraient sûrement fait. Mais, je demeurais Reine et pour le principe, ils me devaient tous respect et obéissance... En théorie. Ce fut le conseiller le plus hypocrite et le plus vil qui s'adressa alors à moi. Il se leva et commença son discours.

« Majesté, je pense parler au nom de tous les membres du Conseil en vous disant que nous sommes profondément déçus. Et pour ma part, j'ajouterais que je me sens blessé. Notre loi exige que vous soyez mariée à un roi. Vous ne pouvez pas régner seule. Chacun des membres de ce Conseil s'est présenté à vous dans l'espoir qu'il vous serez plus facile de choisir un nouveau roi. Mais vous vous obstinez à nous repousser. Ne sommes-nous pas assez bien à vos yeux ? Sommes-nous si insignifiants à vos yeux ?

- Conseiller Rudolf, rasseyez-vous, je vous prie, lui dis-je dans un calme imperturbable. Vous êtes si prompts à vouloir que je choisisse un nouveau mari, vous oubliez cependant que je suis une femme en deuil. Vous semblez oublier que j'ai le droit de prétendre à une période de deuil, ce que j'ai fais. Cette période n'est pas finie, je vous demanderais de ne plus m'importuner à ce sujet. Etes-vous rustres au point de ne pas respecter cela ? Le pouvoir vous attire-t-il tels des mouches qui cherchent quelque endroit insalubre où se poser ?»

Je savais que je venais de franchir une limite que certains ne supporteraient pas. Le conseiller Filtzduncan tapa du poing violemment en se levant :

« Jeune reine sotte et insolente, comment osez-vous... »

Je ne lui laissai pas le temps de continuer que je me levais et feulais comme une tigresse en montrant mes crocs. Le conseiller Filtzduncan se calma froidement et se rassit. Je lui lançais un regard noir. Je ne l'avais aimé. Il s'était toujours crût supérieur aux autres et ne s'était jamais gêné pour tenter de ridiculiser n'importe qui. Plus froidement qu'au début de cette entrevue, je décidai d'y mettre un terme.


« Le conseiller Filtzduncan illustre parfaitement ce que je soupçonnais déjà. Ce qui vous amène ici est cette soif de pouvoir qui vous aveugle au point d'oublier que notre roi est mort il y a seulement deux semaines. Son corps à peine consumé par les flammes que vous vous êtes empressés de venir me harceler nuit et jour dans l'espoir d'être le nouveau. Mais je vous le dis, aucun d'entre vous ne mérite de se tenir à mes côtés. Je choisirais ce nouveau mari parmi les prétendants nobles, dont le respect n'a d'égale que leur intelligence. Mon défunt mari vous avait élus conseillers car vous étiez ses amis... Mais vous n'êtes pas les miens. Je dissous cette Salle du Conseil afin d'en élire de plus nobles. Que jamais plus, je ne revois vos visages dans mon manoir ! »

Je fis la sourde oreille à leurs cris, leurs insultes, leurs menaces. Même, je me permis un sourire cruel. Ils n'étaient rien. Des pantins que je manipulais à ma guise. Des êtres dénués de toutes formes d'intelligence que j'allais me faire un plaisir d'écraser jusqu'à ce que mort s'ensuive. S'il y avait bien une chose que j'avais apprise aux côtés de mon père était qu'en ce bas monde, la pitié n'avait pas sa place. C'était la loi du plus fort. J'étais au sommet et personne ne pourrait m'en chasser. Je me levais et appelais les gardes. Rapidement, des vampires aux corps musclés sans un gramme de graisse, vinrent prendre ces vampires. Une fois, le silence rétablit, je remis mon voile sur mon visage. Il n'y aurait pas de conseillers. J'allais régner seule en maîtresse absolue. Je me levai et me dirigeai vers la sortie. Je jetais un dernier regard à la salle puis les portes se refermèrent. Je mis ma main entre mes seins et en sortis une clé. Je verrouillai la porte. Cette salle était désormais inutile. J'allais totalement réformer le monde vampirique.
Ma première réforme, supprimer cet saloperie de corset !








© Honeey L.
Revenir en haut Aller en bas
https://surnatural-world.forumgaming.fr
 

Chapitre un.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Chapitre un.
» Chapitre un.
» Chapitre un.
» Chapitre un.
» Chapitre un.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SURNATURAL WORLD :: 
Lewinsky World.
 :: Girls Stories. :: Anastasia Tudor ft. Beyoncé
-